Le mythe , c'est dont un père d'église dit "Quod semper, quod ubique, quod ad omnibus creditur", de sorte que celui qui croit vivre sans mythe ou en dehors de lui est une exception. Bien plus, il est un déraciné sans relation véritable avec le passé, avec le vie des âncetres (qui continue en lui) ni avec la societé humaine contemporaine. Il n'habite dans aucune maison comme les autres, il ni mange ni ne boit ce que mangent et boivent le autres; il vit une vie pour lui meme, enfermé dans une folie subjective que borne son entendement et qu'il tient pour la vérité récemment découverte. Ce jouet de son entendement n'atteint pas ses entrailles. Toutefois cela trouble parfois sa digestion, parce que son estomac considère indigeste ce produit de l'entendement.
L' âme ne date pas d'aujourd'hui! Elle compte plusieurs millions d'années.
La conscience individuelle, elle n'est que le support des fleurs et des fruits, selon les saisons; elle jaillit du vivace rhizome souterrain et ce support concorde beaucoup mieux avec la vérité quand il fait entrer en ligne de compte l'existence du rhizome, car c'est réseau des racines qui est l'origine de tout
(C.G.Jung-Mètamorphose de l'ame et ses symboles/Symbole der Waldung, Ed.Georg, 1953, trad d'Yves le Lay)
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